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Rencontre avec Enfant Précoce
9 Min. Lesezeit
Rencontre avec Enfant Précoce 06 September 22

Enfant Précoce

Amoureux des jolies choses comme les belles matières, la mode ou les couleurs vives, l’artiste Francis Essoua Kalu, alias Enfant Précoce, est celui avec qui nous avons souhaité collaborer le temps d’une escapade imaginaire aux pays des merveilles.

 

À l’occasion de la sortie des pièces élaborées à ses côtés, nous avons pris quelques instants pour discuter avec lui. Vous comprendrez que cet ancien danseur devenu peintre fait partie des personnes les plus inspirés que vous aurez la chance de rencontrer.

Comment aimes-tu te présenter ?

J’aime d’abord me présenter comme Francis, sans parler de ce que je fais. Je pense qu’en tant que personne, on n’a pas forcément besoin de s’identifier à sa profession. Mais si je devais parler de mon métier, de ma façon de peindre, je dirais que je suis un artiste qui s’inscrit dans un style figuratif qui m’est propre. J’ai une manière particulière de représenter le monde, tout se fait à travers mes yeux, et j’aurais du mal à m’identifier à un style en particulier.

Peux-tu nous en dire plus sur ton art et ses particularités ?

Je pense que son authenticité réside dans un jeu de couleurs contrastées, avec des lignes noires qui viennent entourer ce que je mets en forme. J’ai aussi une certaine liberté dans la manière de former mes personnages, mes objets, mes formes, mes perspectives. Je pense que c’est cela qui définit ma particularité. Sinon, je travaille toujours de la peinture acrylique et parfois de la peinture à l’huile.

Qu’est-ce qui t’inspire ?

Le monde dans lequel on vit est plein de couleurs. Le ciel a de magnifiques couleurs, au lever du soleil, au coucher, les nuages, les mouvements aériens sont incroyables. D’elle-même, la nature est belle et l’humain s’est depuis toujours emparé de cette beauté à travers des objets colorés. Ce sont eux qui me frappent, m’inspirent et se projettent dans mon travail.

Quels sont les liens que tu perçois avec la maroquinerie ?

J’aime beaucoup cette matière qu’est le cuir, mais aussi la mode en général. C’est une matière organique qui voyage dans le temps et qui m’a toujours fasciné. J’ai souvent rêvé d’utiliser mon art pour me lier à la mode. Ici en l’occurrence, on parle d’un sac, un accessoire clé, qu'on ne peut vraiment pas négliger dans la mode, et je trouve ça beau.

Qu’as-tu particulièrement aimé dans cette collaboration ?

J’ai beaucoup aimé l’approche, qui incluait la visite des locaux pendant laquelle j’ai pu choisir le modèle du sac. On m’a laissé beaucoup de liberté. Ça faisait longtemps que j’imaginais mes œuvres sur ce type de matière, c’était une première et c’est réellement touchant d’avoir pu réaliser cela.

Que prépares-tu pour la suite ?

Je suis en train de préparer une exposition à Paris qui s’appelle «La route vers le paradis», cela fait deux ans que je travaille dessus, mais je réfléchis à lui donner un autre nom, car le projet a beaucoup grandi depuis. Il est beaucoup plus féérique et avec toujours plus de couleurs. Bientôt vous pourrez découvrir cela !