Rencontre avec Sarah Espeute


Bienvenue à la maison

Paris, juin 2020. Il se trame quelque chose derrière la façade bleu roi du 2 bis rue Caumartin. Et pour cause. Notre nouveau repère de maître-maroquinier vient de voir le jour. Porte d’entrée passée, les arômes de cuir se mêlent au parfum du bois de chêne. Tous les sens sont sollicités. La lumière chaleureuse invite même à se poser pour bouquiner. Plus qu’une nouvelle boutique, ce lieu est un nouveau concept.





En collaboration avec le studio Be-Pole et l’architecte Antoine Ricardou, nous avons imaginé cette nouvelle boutique comme une porte d’entrée sur notre univers et notre savoir-faire centenaire. Tables d’atelier, mobilier en chêne, assises couvertes de velours, et sol en Terrazzo, le tout ponctué de rappels de bleu. Bienvenue dans l’antre des belles matières et de la maroquinerie bien finie. Notez les meubles inspirés par les bouquinistes de Seine. Un clin d’œil à Paris, cette ville qui nous est chère pour y avoir remporté le prix d’argent à l’exposition universelle de 1900. Mais ce n’est pas tout.




Sold out



Sarah Espeute



Sarah Espeute

Elle est à l’origine de la nappe en lin brodé, invitée vedette de notre shooting printemps-été 2021, Sarah Espeute est de retour parmi nous pour une nouvelle collaboration : 10 nappes exclusives signées Sarah Espeute x Le Tanneur. Rencontre avec l’artiste-designer dans son atelier rue Ferrari à Marseille, où Sarah imagine ses Œuvres Sensibles depuis bientôt deux ans.

 

Elle est à l’origine de la nappe en lin brodé, invitée vedette de notre shooting printemps-été 2021, Sarah Espeute est de retour parmi nous pour une nouvelle collaboration : 10 nappes exclusives signées Sarah Espeute x Le Tanneur. Rencontre avec l’artiste-designer dans son atelier rue Ferrari à Marseille, où Sarah imagine ses Œuvres Sensibles depuis bientôt deux ans.

 

L’artiste est née à Arles, a grandi en Provence, avant de partir pour Paris, puis Londres, avant de revenir en France pour ouvrir sa propre imprimerie. Elle s’intéresse alors à l’illustration d’intérieur, peint et dessine du mobilier qu’elle imagine prendre vie. « J’ai rapidement eu envie de continuer avec la conception de véritables objets » et la voici qui commence à mêler ses talents pour la broderie et le dessin. De retour dans son Sud natal, Sarah s’active au fond de son atelier.

L’artiste est née à Arles, a grandi en Provence, avant de partir pour Paris, puis Londres, avant de revenir en France pour ouvrir sa propre imprimerie. Elle s’intéresse alors à l’illustration d’intérieur, peint et dessine du mobilier qu’elle imagine prendre vie. « J’ai rapidement eu envie de continuer avec la conception de véritables objets » et la voici qui commence à mêler ses talents pour la broderie et le dessin. De retour dans son Sud natal, Sarah s’active au fond de son atelier.

L’artiste est née à Arles, a grandi en Provence, avant de partir pour Paris, puis Londres, avant de revenir en France pour ouvrir sa propre imprimerie. Elle s’intéresse alors à l’illustration d’intérieur, peint et dessine du mobilier qu’elle imagine prendre vie. « J’ai rapidement eu envie de continuer avec la conception de véritables objets » et la voici qui commence à mêler ses talents pour la broderie et le dessin. De retour dans son Sud natal, Sarah s’active au fond de son atelier.



Peux-tu nous en dire plus sur tes Œuvres-Sensibles ?

L’idée est de créer des objets artistiques inspirés de la vie de tous les jours, différents de ce qu’on peut trouver habituellement, ou utilisés autrement. Je cherche à créer des objets qui évoquent ma sensibilité, ma vision des choses et que l’on a envie de posséder pour l’histoire qu’ils ont à raconter. Pour cela j’ai cherché différentes techniques me permettant de transformer mes dessins en broderie.



Peux-tu nous en dire plus sur tes Œuvres-Sensibles ?

Peux-tu nous en dire plus sur tes Œuvres-Sensibles ?

Peux-tu nous en dire plus sur tes Œuvres-Sensibles ?

L’idée est de créer des objets artistiques inspirés de la vie de tous les jours, différents de ce qu’on peut trouver habituellement, ou utilisés autrement. Je cherche à créer des objets qui évoquent ma sensibilité, ma vision des choses et que l’on a envie de posséder pour l’histoire qu’ils ont à raconter. Pour cela j’ai cherché différentes techniques me permettant de transformer mes dessins en broderie.


Alors, comment procèdes-tu ?

Pour l’instant, je brode chaque nappe à la main, y compris celles de cette collaboration. Mais en me renseignant sur les techniques, j’ai découvert une ancienne machine qui s’appelle la Cornély, qui permet de broder en suivant à la main le tracé d’un dessin. Elle est parfois utilisée dans les ateliers de haute couture pour créer des objets précieux et je compte bien l’utiliser dans mes futures créations.



Et toi, quel tissu utilises-tu pour tes nappes ?

J’aime chiner des draps anciens. Je les trouve plus beaux et plus résistants. Même si certains ont plus de 100 ans, ils ont fait leurs preuves et peuvent encore servir un bon moment. Cela me prend du temps de les trouver, inspecter, sélectionner, mais c’est une matière que je trouve vraiment noble. Leur passé ne fait qu’apporter de la valeur et de l’authenticité à mes œuvres. Text


Et toi, quel tissu utilises-tu pour tes nappes ?

J’aime chiner des draps anciens. Je les trouve plus beaux et plus résistants. Même si certains ont plus de 100 ans, ils ont fait leurs preuves et peuvent encore servir un bon moment. Cela me prend du temps de les trouver, inspecter, sélectionner, mais c’est une matière que je trouve vraiment noble. Leur passé ne fait qu’apporter de la valeur et de l’authenticité à mes œuvres.



Et toi, quel tissu utilises-tu pour tes nappes ?

J’aime chiner des draps anciens. Je les trouve plus beaux et plus résistants. Même si certains ont plus de 100 ans, ils ont fait leurs preuves et peuvent encore servir un bon moment. Cela me prend du temps de les trouver, inspecter, sélectionner, mais c’est une matière que je trouve vraiment noble. Leur passé ne fait qu’apporter de la valeur et de l’authenticité à mes œuvres. Text

Alors, comment procèdes-tu ?

Pour l’instant, je brode chaque nappe à la main, y compris celles de cette collaboration. Mais en me renseignant sur les techniques, j’ai découvert une ancienne machine qui s’appelle la Cornély, qui permet de broder en suivant à la main le tracé d’un dessin. Elle est parfois utilisée dans les ateliers de haute couture pour créer des objets précieux et je compte bien l’utiliser dans mes futures créations.


Et toi, quel tissu utilises-tu pour tes nappes ?

J’aime chiner des draps anciens. Je les trouve plus beaux et plus résistants. Même si certains ont plus de 100 ans, ils ont fait leurs preuves et peuvent encore servir un bon moment. Cela me prend du temps de les trouver, inspecter, sélectionner, mais c’est une matière que je trouve vraiment noble. Leur passé ne fait qu’apporter de la valeur et de l’authenticité à mes œuvres. Text


Et toi, quel tissu utilises-tu pour tes nappes ?

J’aime chiner des draps anciens. Je les trouve plus beaux et plus résistants. Même si certains ont plus de 100 ans, ils ont fait leurs preuves et peuvent encore servir un bon moment. Cela me prend du temps de les trouver, inspecter, sélectionner, mais c’est une matière que je trouve vraiment noble. Leur passé ne fait qu’apporter de la valeur et de l’authenticité à mes œuvres. Text



La temporalité tient une place importante dans tes œuvres ?

Oui, car j’aime travailler des objets simples du quotidien qui ne sont pas sujets aux effets du temps. J’aime quand le temps semble s’être suspendu, que l’on ne soit pas capable de dire si l’objet est ancien ou non. Mes créations sont donc assez simples et ne s’inscrivent surtout pas dans une tendance. Je veux qu’elles durent, que chacun aime passer du temps avec.



Pourquoi faut-il dire oui à une de tes nappes ?

La nappe est une manière d’habiller sa table, de lui faire raconter une histoire. J’ai envie de détourner l’aspect utile de la nappe pour lui donner un aspect plus décoratif, comme si elle était un nouvel élément de décoration d’intérieur. La nappe est un peu sous-estimée à ce niveau-là. Il faut quand même se dire que, sur ce grand morceau de tissu, on peut imaginer ce que l’on veut. Cette approche revalorise la nappe, lui offre une nouvelle dimension. Et on peut toujours l’utiliser comme un accessoire fonctionnel si on le souhaite.






Pourquoi faut-il dire oui à une de tes nappes ?




Pourquoi faut-il dire oui à une de tes nappes ?


La nappe est une manière d’habiller sa table, de lui faire raconter une histoire. J’ai envie de détourner l’aspect utile de la nappe pour lui donner un aspect plus décoratif, comme si elle était un nouvel élément de décoration d’intérieur. La nappe est un peu sous-estimée à ce niveau-là. Il faut quand même se dire que, sur ce grand morceau de tissu, on peut imaginer ce que l’on veut. Cette approche revalorise la nappe, lui offre une nouvelle dimension. Et on peut toujours l’utiliser comme un accessoire fonctionnel si on le souhaite.


Pourquoi faut-il dire oui à une de tes nappes ?


Et qu’aimerais-tu travailler ensuite, après les nappes ?

Maintenant que je suis dans le linge brodé et les arts de la table, j’ai vraiment envie de continuer à explorer et exprimer ma créativité à travers des pièces comme le set de table, le chemin de table ou la serviette. Il y a beaucoup de supports et de motifs à entrevoir. Ensuite j’aimerais bien revenir à d’autres aspects de la décoration d’intérieur comme des dessus-de-lit, des rideaux, des chaises, des coussins. Il y a beaucoup de place pour le textile brodé dans la décoration d’intérieur.



La sélection de Sarah Espeute